Pas facile de garder le moral au top en ce moment pandémique.
Pour ma part, l’impossibilité de se projeter et le flou de la durée pèsent énormément. Tout peut être remis en cause du jour au lendemain, de façon drastique. Et personne n’est en mesure de préciser combien de temps durera la mise en suspens de notre liberté.
Mais l’incertitude n’aura pas ma peau!
Voici mes petites astuces pour tenir la route.
Tout d’abord, pourquoi garder le moral est important?
La question peut sembler saugrenue, mais j’ai souvent entendu des critiques envers les « injonctions à la positivité ».
Je ne nie pas les émotions négatives. Au contraire il vaut mieux les laisser s’exprimer pour être connectés à nos véritables besoins. Etre positif ne signifie pas tenir à l’écart colère, frustrations ou angoisses. Il s’agit plutôt d’avoir conscience de notre état psychique tel qu’il est réellement, sans faux semblants. Et de chercher à nous sortir par nous-même de notre mal-être.
Garder le moral ne changera pas la nullité de la situation, mais cela nous aidera à la traverser. Car les décisions que l’on prend l’esprit calme sont toujours plus avisées.
Mes 5 astuces pour garder le moral
Rythmer son temps
Lorsqu’on travaille chez soi, vie personnelle et vie professionnelle se superposent facilement. Et très vite, on ne fait plus la différence entre les deux, au point de ne plus savoir quel jour on est, ni même l’heure.
Les journées finissent par se confondre en une seule, interminable. On avance machinalement dans un brouillard monotone, et le risque est de finir par se transformer en personnage de Walking Dead.
D’où l’intérêt de la cadence. Puisque la vie, c’est le mouvement, autant infuser du tempo à son agenda.
Pour ma part, je dissocie
- temps de travail
- moments de sociabilisation
- pauses pour buller ou créer
En gros,
- je travaille en journée, et le soir je range mon ordinateur.
- la semaine est consacrée au boulot, le week-end à la détente.
Cela me donne des repères. Et le fait de d’alterner les activités de façon très marquée les transforme en plaisir.
Rester connecté, mais pas trop
C’est à dire garder un pied dans la réalité.
Pour commencer, je m’oblige à m’habiller « jolie ». Télétravailler ne veut pas dire se transformer en sac. Les tenues cocooning sont réservées au week-end, et en semaine j’utilise mes vêtements urbains. Je prends soin de les assortir, de porter ce qui me va, de rester regardable. Et je mets des chaussures. Des vraies, pas des chaussons. Un détail, mais qui fait la différence, car pour mon inconscient « Chaussures aux pieds » = Action potentielle.
L’autre façon de garder un pied dans la réalité est de s’informer. C’est bien de savoir ce qui se passe, surtout en cette époque où tout peut basculer d’un jour à l’autre. Mais inutile de se brancher en boucle. Un flash info par jour me semble suffisant. Je préfère utiliser le reste de mon temps à penser à ce que je peux faire de positif.
Se plonger dans une activité créative
La pratique du journaling est mon remède magique pour garder le moral (cf. mon article Pourquoi j’aime le journaling pour en savoir plus.)
J’adore aussi me plonger dans la réalisation d’un dessin, la confection d’un patchwork, ou fabriquer des objets en pâte auto- durcissante.
Créer une « œuvre » de A à Z, quelle qu’elle soit, focalise l’esprit dans une direction de construction et d’expression. Le processus créatif nous immerge dans une concentration qui ressemble à l’état d’hypnose légère (le flow). On en oublie le reste, et en général, on revient plus léger de ce type de session.
Sortir le plus souvent possible
Pendant le confinement, je ressentais le besoin impérieux de sortir prendre l’air tous les jours. Bizarrement, depuis le déconfinement et le couvre-feu, ça n’est plus une urgence. Mais je m’oblige à le faire, car je sais qu’au retour je me sens toujours mieux.
- Sortir en ville, pour croiser des gens, regarder les vitrines, admirer les monuments, tomber par hasard sur une expo de plein air.
- Flâner dans la nature, le temps d’une balade en forêt, à la campagne, en bord de mer.
Dans les deux cas, ça change les idées, ça laisse une place à l’imprévu, et ça permet d’entretenir sa curiosité ( voir mon article Eloge de la curiosité ). Sans parler des bienfaits de l’exercice physique.
Maintenir le contact
Nos amis, nos amours, nos proches, sont précieux.
Entretenir ces liens est une des choses qui me font le plus de bien. Quoi de mieux qu’une tranche de rigolade entre copines un verre à la main? Quoi de plus réparateur que ces confidences qui s’éternisent,? Celles qui finissent par « Surtout tu le gardes pour toi! »?
Mieux qu’un filet de sécurité, notre petit réseau enveloppe notre cœur de chaleur et d’insouciance. Et peut-être est-ce mutuel. Alors téléphonons, sms-sons, whattsappons, parlons, écoutons. Car partager nos joies, nos peines, nos interrogations nous permet de nous sentir accueillis dans la grande famille de l’humanité.
Et ça c’est bon pour le moral.
Pour conclure, je laisse le dernier mot à Bobby McFerrin.
Et vous? Qu’est-ce qui vous aide à garder le moral? N’hésitez pas à partager vos astuces dans les commentaires.
Merci de m’avoir lue et à bientôt sur Walkaway.
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