Slow life et productivité

Slow life et productivité sont elles compatibles ? Ralentir c’est bien, mais le quotidien a ses impératifs. Factures à payer, enfants à gérer, amis, amours qui nous sollicitent… Il faut faire tourner la machine. Et si la slow life permettait, au contraire, de s’ancrer encore mieux ?

Slow life et productivité : antagonistes ou complémentaires ?

La slow life consiste à ralentir.

Je traite du sujet dans mon article Slow living- Pourquoi je l’ai adopté

Cela passe par des choix : réseaux sociaux versus lecture. Réunions à la chaîne versus pause méditation. Le chemin de la slow life commence par un pas de côté. Par un instant que l’on s’accorde pour réfléchir à nos véritables priorités. Puis la décision de nous choisir nous, plutôt que d’obéir aux injonctions du groupe.

La productivité est une course perpétuelle à la performance.

Motivée par le besoin de reconnaissance sociale, ou par l’obligation d’assurer ses responsabilités, elle nous pousse à l’oubli de nous même. Réunions qui s’enchaînent, journées à rallonge, charge mentale anxiogène, le prix de la compétitivité personnelle est exorbitant. Pourtant nous devons tenir la cadence pour garder notre poste, pour assumer nos charges.

Dès lors, pas de place pour les temps morts.

Ralentir et produire sont deux verbes en désaccord.

Ah ? Vous êtes sûr ?

Et si slow life et productivité se combinaient ?

Et si la slow life nous rendait encore plus productif ?

Je parle de la productivité intelligente, à forte valeur ajoutée. De réunions dont on sort avec des réponses, et non exaspéré par tant de stérilité. D’articles concis et percutants rédigés dans la fluidité, et non de laborieux enchaînements de chapitres truffés de mots-clés redondants.

Quand on y réfléchit, c’est la « fainéantise » qui a favorisé le progrès. Dans le bon sens du terme ! Depuis la nuit des temps, les hommes ont toujours cherché à se simplifier la tâche. A obtenir ce qu’il voulaient en dépensant le moins d’énergie possible. Chasser le bison avec des arcs et des flèches est moins épuisant qu’à mains nues. Et moins dangereux. Et plus rentable. Bref : plus productif !

Il était une fois

Un jour un mec (ou sa copine) s’est dit « Ras le bol de m’exploser les biceps pour manger ! ». Il s’est posé dans sa grotte, bien au chaud près du feu. Tranquille, en mode slow life, allongé sur sa carpette en moumoute avec son mug fumant (si si, à l’époque on les fabriquait en os), il semblait rêvasser. Son clan le regardait d’un mauvais œil, la massue à portée de main. Pourtant il était en pleine action : il réfléchissait à la manière de se simplifier la chasse.

Un jour qu’il ne pensait à rien du tout, l’idée a surgit. Un arc, des flèches. Et ça a marché.

Morale de l’histoire : pour agir productif, pensez slow.

Prendre soin de soi, respecter son rythme, écouter ses envies sont les meilleurs moyens de retrouver son plein pouvoir.

Vous voulez être productif ? Commencez par vous assainir la vie.

Comment ? En prenant conscience de vos actes, et de ce qu’il vous apportent. Puis impitoyablement, faites le tri. Booster de vitalité? A garder. Vide de sens ? On jette. Vous avez le droit de faire des choses qui ne génèrent pas d’argent. Et vous avez la responsabilité de votre sérénité.

Surtout : résistez à la pression. Tout le monde reste après 20h au boulot ? Pas vous. S’épuiser à la tâche n’a jamais rendu productif. Être bien dans sa peau, si.

D’ailleurs n’oublions pas que la seule productivité qui compte, c’est celle qui est au service de notre bien-être mental. Et non l’inverse. La slow life, de part sa démarche en conscience, nous permet de le réaliser.

Combiner slow life et productivité, non seulement c’est possible, mais c’est indispensable pour faire évoluer une société. Alors ralentissons sans hésitation !

Et vous, qu’en pensez vous ? N’hésitez pas à partager votre avis dans les commentaires. C’est toujours un plaisir de vous découvrir.

Merci de m’avoir lue et à bientôt sur Walkaway.